Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:51

              En 1936, au moment du Front populaire, la crise frappe durement les artistes. Alors qu’aucune mesure institutionnelle n’existe pour les soutenir, le ministre de l’éducation, Jean Zay (1904-1944), et le sénateur Mario Roustan préconisent alors de réserver un crédit « à la réalisation de décorations monumentales dans les grandes constructions publiques ». C’est ainsi que la mesure du 1%, dite alors « 1% décoration » a vu le jour afin de réserver obligatoirement, à l’occasion de la construction ou de l’extension de certains bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art contemporain spécialement conçues pour ce lieu.

Cette mesure s’étendra par la suite, en 1951 aux établissements de l’enseignement primaire et secondaire et dans les années 1980 à la plupart des constructions publiques.
Pour les collectivités territoriales, le « 1% décoration » s’applique aux constructions qui, suite à la loi de décentralisation du 22 juillet 1983, relèvent aujourd’hui de leur compétence.
La quasi-totalité des pratiques artistiques propres à l’art contemporain peuvent bénéficier de cette procédure.



"Les opérations immobilières ayant pour objet la construction et l'extension de bâtiments publics ou la réalisation de travaux de réhabilitation dans le cas d'un changement d'affectation, d'usage ou de destination de ces bâtiments donnent lieu à l'achat ou à la commande d'une ou de plusieurs réalisations artistiques destinées à être intégrées dans l'ouvrage ou ses abords."

Voici le premier article du décret 2002-677 link sur le 1% artistique. Selon mes recherches, il y a plus de 700 marchés publics en France de construction et seulement 3 officiellement qui présentent un dossier de 1% artistique au ministère de la culture. trouver l'erreur... La cause est l'incivilité des maîtres d'oeuvre, refusant d'appliquer le décret de peur soit d'un surcoût, soit de retard dans la mise en oeuvre des travaux ou tout simplement par ignorance de ce décret. Le décret existe, donc c'est à nous de le rappeler aux cabinet d'achitectes et aux décideurs: à vos plumes.

Photo: la Honte de Jean Barak  link


Partager cet article
Repost0
8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 10:59

Concert de Rémi Dorage link qui interprétera une quinzaine de chansons. Un effort particulier sur la mise en
scène de chaque chanson permettra de présenter un spectacle simple, original et professionnel. La première partie
du concert sera dédiée à un slideshow présentant des oeuvres et des aphorismes d’artistes et d’écrivains.

C'est à ce moment que des artistes peuvent intervenir. Ci-joint le cahier des charges pour répondre au mieux aux attentes de Remi DORAGE link


Partager cet article
Repost0
8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 07:33
L'altomédiévale se déroule depuis le V° au XI° siècle en France, c'est la période où les francs vont petit à petit passer de la fin de l'empire gallo-romain au moyen-âge avec la fameuse construction des châteaux forts. Nombreux sont ceux qui croient encore que cette période était réfractaire et moins civilisée que la Rome antique.
Les dernières découvertes archéologiques en ce domaine depuis dix ans ont été particulièrement riches grâce à l'INRAP (institut national de recherches archéologiques préventives), car depuis 25 ans ce sont plus de 600 sites d'archéologie préventives qui ont été entrepris souvent sur de grandes superficie (le développement des autoroutes). Il en ressort que l'évolution vers l'an mille fut plus douce que nous ne le croyons. Maintennat plutôt que de parler des grandes invasions du VIII siècle, il serait plus approprié d'évoquer de grande migrations de population venant  de l'Est ou du Nord, se mélant aux descendant des galo-romains; La preuve est l'absnce de vestige de raids qu'auraient causé les invasions des Huns, des Wisigoths et autres Morins. Basés sur un systéme clanique, ces nouvelles populations vont partager leurs connaissances avec celles des gallo romains, après deux siècles, timidement va émerger une nouvelle forme de civilisation,: le hameau organisé autour d'une église et de la maison du chef au centre, encerclé de quelques fermes sur pillotis. On leur doit la création des champs bombés au VIII siècle ou l'eau ruiselle au centre de la parcelle, ainsi le trop plein d'eau est évacué. Certains de ces champs furent utilisés jusqu'en 1960. Belle longévité pour une invention d'une civilisation considérée par la plupart comme obscure. Ils inventèrent aussi le Démondage des arbres des forêts ( nettoyage des arbres  en coupant les branches mortes et les jeunes poussent  au-dessous de l'extrémité supérieure, il permet le contrôle de la pousse des arbres tout en alimentant l'approvisionnement en bois de chauffe.) Il faut aussi reconnaître la naissance d'une conscientisation de l'importance de la fôret et c'est Charlemagne lui-même qui demande la défense de la sylve contre la poussées des terres cultivées. Il y a donc une volonté de rationnalisation des résources; et les premières traces de la gestion ordonnées de la forêt se retrouvent à Pineuilh en Gironde où des cycles de 10 à 15 ans parfaitement établis règlent l'entretien des parcelles.
Il y a encore beaucoup à découvrir, mais ne doutons pas que certaines idées seront encore bousculées.


courte bibliographie:

CATTEDDU Isabelle, l'archéologie médiévale en France, 2009 link
DEMOULE J-P, la france archéologique, Vingt ans d'aménagements et de découvertes, 2004 link

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:26

Nele Azevedo Née en 1951 à Santos Dumont dans le Minas Gerais, Nele AZEVEDO vit et travaille à Sao Paulo. Artiste confirmée, elle appartient au collectif “LINHA IMAGINARIA”, créé en 1998 à l’initiative d’un noyau d’artistes brésiliens avec lequel elle participe à de nombreuses expositions au Brésil et à l’étranger. Ce collectif compte aujourd’hui 500 artistes brésiliens. Depuis 1996, Nele AZEVEDO diplomée de l’institut des arts visuels UNESP de São Paulo organise également des expositions individuelles. Dernièrement, Nele a presenté au Centre Culturel de São Paulo son projet “Mínimo Monumento” - exposition "CICLO" 2004 – Le projet « Minimo Monumento » est une proposition d’action urbaine qui date de la fin 2001. Depuis lors huit villes ont été parcourues : Sao Paulo, Campinas, Brasilia, Salvador, Curitiba, la Havane, Tokyo et Kyoto et en Juin 2005 Paris.
Il s’agit d’un projet d’intervention urbaine considéré comme une étude critique du monument dans les villes contemporaines. Il finit par constituer une espèce “d’anti-monument” en proposant non seulement de nouvelles formes et matériaux mais aussi un nouvel objet de célébration de la mémoire. A la place de l’éternité de la pierre, la nature éphémère de la glace, à la place d’un site permanent les divers points de l’espace urbain, à la place du héros l’homme ordinaire. La ville est prise en tant que lieu de la condition humaine. Dans ce lieu, dans un corps menu (environ 20 cm) vite périssable est introduit un corps moulé en glace. Il n’est plus permanent, ni monumental, mais anonyme. Il transpire. Il disparaît. Ainsi, le travail consiste à modeler les corps, les mouler en glace, parcourir la ville afin de délimiter un champ d’action et, finalement, installer les sculptures dans des lieux publics. Pendant vingt-cinq minutes, le temps de fonte, les sculptures sont visibles. Elles attirent l’attention du passant qui se surprend par la nature éphémère de la glace, transparente métaphore de la finitude humaine.
L’évènement est enregistré. L’idée et la mémoire sont inscrites sur l’image photographique. L’installation comporte une série de 10 à 15 photos (20cmx30cm et 15cmx21cm) par ville visitée et une oeuvre vidéo, soulignant quelques moments de ce parcours à travers les différentes villes.
Il est intéressant aussi de réintroduire son travail dans un contexte plus large. Nous pouvons évoquer le Land Art, ou l'arte povera dont l'une des caractéristiques est de s'intégrer dans le paysage sans en transformer profondément sa lecture. les trois différences primordiales sont la notion d'échelle, de temps et de de'utilisation de la ville comme paysage en lui-même. Alors que le land Art requiert des énormes machines pour tracer des fossés ou autres monticules, nele Azevedo n'a besoin que de quelques litres de glace pour présenter un travail pertubant. Même si ces arts luttent tous contre un anthropocentrisme, les moyens d'expression même proches, se révèlent différents par la mise en oeuvre. Il faut y voir les 40 ans d'évolution, une prise en conscience plus forte du degré de sensibilité de notre impact sur notre espace.
Partager cet article
Repost0
6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 09:21

Un historien d'art doit-il être fâché avec les mathèmatiques ou les sciences dures? Au contraire l'art dans bien des domaines s'inspire des sciences, de ses découvertes ou de ses non-sens. (Futuriste, l'abstraction géométrique, le land Art). La révisions régulières des découvertes en astronomie est impressionnante.

 

La mise en évidence des exo-planètes est certainement l'une des plus importante révélation de ces dix dernières années. Pourtant ces découvertes réelles et vérifiées me semblent moin féériques que le développement philosophique qui tourne autour de la notion de TEMPS. Cette quatrième dimension perceptible par tous n'en reste pas moins d'une complexité avérée dès que l'on se penche sur le problème. Son aspect directionnel est vécu au quotidien par chacun d'entre nous, pourtant c'est la seule des dimensions à avoir cette particularité. Pourquoi est-il impossible d'aller dans le passé, ou dans l'avenir? Ces questions si absurdes en apparence doivent être perçues avec plus de profondeur pour trouver une réponse convenable.  L'ouvrage de Stephen Hawking publié il y a 20 ans, conserve toute sa pertinence. Les questions de temporailité, de miroir, de force de gravitation nous font autant rêver que réfléchir. A l'heure actuelle je m'interroge de plus en plus sur une directionnalité de l'art sur le long terme. Un peu comme l'explique Hawking sur l'univers: "à grande échelle, il est homogène, à petite échelle il est marqué par des anomalies telles les galaxies". L'art semble de loin homogène, suivant une continuité sans faille depuis les temps egyptiens , jusque Damien Hirsch, suivant des chemins plus ou moins longs et lointains à la fin on trouve toujours une continuité Merci à Chastel et Gomboritch. Déjà Lebrun disait être un "enfant sur les épaules de géants". Pourtant la cosmologie moderne et les sciences naturelles modernes dans le darwinisme revu par Stephen Jay Gould, insufle une part d'incertitude dans l'univers et de pré-adaptation. Ces notions bien que diffusent nous permettent de remettre une part de réalisme dans l'échelle de l'art. Je ne la vois pas comme une lente progression, mais plutôt comme un long conitnum sans de réelle progression, puisque les conditions humaines ont toujours été les même et n'ont eu de cesse de se reflêter dans l'art: la Mort, la maternité, la frustation, ... Si progrès il y a eu, c'est dans le domaine technique et non dans le domaine thématique. C'est pourquoi je milite contre les termes d'arts primitifs, ou d'arts premiers. Car c'est sous entendre une supériorité de notre époque sur les temps anciens. Alors que celle-ci est loin d'être démontrée.

 

Le livre de Stephen Hawking reste une source d'informations toujours d'actualité, qu'il faut lire et relire pour comprendre et s'interroger différement sur notre univers.

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 11:04



 Suite à la crise des CD, les studios d'enregistrement n'ont eu de cesse de disparaître à Paris, faute de financement. En effet les maisons de disques ne prenant plus de risque pour leurs artistes sont de plus en plus récalcitrantes à financer un nouveau projet artistique. Le chanteur d'aujourd'hui a plus intérêt à s'autoproduire, mais la question reste de savoir où enregistrer. La manne d'argent des maisons de disques ayant disparu, beaucoup de studios se sont tournés vers les publicités. Heureusement certains relèvent le défi et nous ne saurions trop féliciter une telle entreprise. Le Destruction Incorporated Studios est situé au centre de Paris à Châtelet les Halles, dans d'anciennes caves de Mariages & Frères à côté du Klub. Une adresse à retenir et à conserver dans son memento.link


BASE TARIFAIRE : 300€/jour TTC avec accès total au matériel du studio (voir la liste dans la note correspondante)
FORFAIT EP 4 titres (5 jours prises+edit+mix) : 1200€ TTC
FORFAIT EP 2 titres (3 jours prises+edit+mix) : 800€ TTC
FORFAIT ALBUM : Nous consulter.

Contact Shanka : shanka777@gmail.com



Partager cet article
Repost0
4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 09:49
Publié en 2001 chez les éditions Fayard, le roman MUSEUM se déroule pendant l'exposition Diamant en 2001 au Museum d'histoire naturelle de Paris. Cette exposition mondialement connue pour sa qualité et son succès (plus de 5h d'attente) avait permis au muséum de rajeunir son image en créant un évênement international. véronique Roy utilise cette exposition comme toile de fond afin de dépeindre l'ambiance de cette auguste institution, plus que l'intrigue, c'est le long travail d'observation et d'analyse sociologique si bien retransmis qui me vaut de vous conseiller fortement cet ouvrage.link





Partager cet article
Repost0
4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 07:43

Bienvenue sur ce carnet de bord, L'équipe de Thierry TESSIER & Cie propose une analyse critique du marché de l'art et de la mode. Ce travail sera réalisé par l'étude des oeuvres, des interviews ainsi que des recommandations. Notre démarche se veut sérieuse et engagée. Notre CREDO est le respect du travail de l'artiste, le soutien de toute les formes d'arts, l'ouverture sur l'autre, le refus de la spéculation outrancière dans le marché de l'art.

La culture est une richesse inouie, à nous de savoir l'utiliser, la comprendre et l'assimiler. Les artistes sont les garde-fous de notre société, les révélateurs de nos faiblesses et les critiques les plus pertinents.

logo-ttc noir

Partager cet article
Repost0