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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 12:00

Nan Goldin, artiste intimiste, créatrice du Slideshow en 1973 dans un bar de New York, précurseur dans l'évolution de la photographie vers le reportage reflétant une vie. En alliant commentaire, musique rock et clichés personnel, Nan GOLDIN analyse sa vie et l'évolution d'une periode si bouleversante.






Travaillant sur les addictions, qu'elles soient sexuelles, ou dues à la drogue, ce sont des images fortes avec un esthétisme asymétrique. Traversant la période de la première contamination du SIDA, Nan GOLDIN émeut tout à chacun sur son parcours.



Et pourtant on peut se demander si elle saura se renouveler? Depuis maintenant dix ans, les expositions sur son travail parcourt le monde, de Berlin, à Paris,  en passant par New York. Si l'exposition qui eut lieu à Beaubourg en 2003 fut un succès retentissant, les spectateurs sortant bouleversés, et troublés, il semble que la nouvelle génération semble moins sensible. Même pire, actuellement, son travail ne peut être apprécier sans une mise ne abyme, une remise en contexte qui explique l'époque. Ce besoin d'explication a commencé en Suède en 2009 avec l'exposition montée sous la direction de Pia Kristopherson où la génération de la vingtaine n'a pas ressenti l'émotion que nous aurions pu attendre. Ils regardent son travail comme des oeuvres peintes par les impressionnises avec le recul de l'esthétisme avec une totale absence du sentiment.

Ceci est troublant, voir blessant de se rendre compte que de ne pouvons expliquer notre peine ou ses sentiments face à une génération qui ne comprend pas, elle ne le peut, n'ayant pas vécu la même histoire. La nouvelle génération surtout en scandinavie ne se sent pas conserné par cette débauche de sexe, drogue et rock'n roll si typique du début des années 80. Sont-il plus sérieux, plus stricts, à nos yeux, oui. Mais ils sont tout aussi créatifs, selon des critères différents que nous ne possèdont peut-être pas pour les apprécier. ils nous manquent les codes...

Avec les années passant, le travail de Nan Goldin se fige dans une période de plus en plus certainement. On vit cruellement en direct, le décalage générationnel. Peut-être que d'ici peu nous ettendrons Nan Goldin: so 80tie's! Ils étudieront différement son travail et préféreront d'autres clichés plus esthétiques à n'en pas douter...
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